CHAPITRE V :
TISSU VALIDE POUR LE HEFSEK TAHARA ET LES 7 JOURS DE PURETÉ.
1) Ces vérifications doivent s’effectuer soit avec un tissu blanc mou et propre, soit un coton blanc, soit un tissu en coton blanc. Dans le cas où une femme n’aurait qu’un tissu de couleur, elle pourra l’utiliser à condition qu’il ne soit ni rouge, ni noir et qu’il soit assez clair pour déceler du sang. De même, il lui sera permis de se vérifier avec du papier blanc molletonné (bédi aavad).
2) Dans le cas où il lui serait difficile de se vérifier avec un tissu sec, elle pourra le mouiller auparavant.
Mais en aucun cas il ne lui sera permis de se vérifier avec son doigt, même bédi aavad. Si elle doit se vérifier chabbat, il est bien d’être strict et de ne pas déchirer le coton.
CHAPITRE VI :
PROCÉDURE DE VÉRIFICATION DU HEFSEK TAHARA
1) Avant de se vérifier, la femme devra très bien vérifier le témoin pour qu’il soit apte à cette vérification. Elle devra ensuite enrouler le témoin autour de son doigt, le faire pénétrer au maximum et le tourner dans tous les sens. Si en le ressortant, il est propre, sa vérification la rendra pure et elle pourra dès le lendemain compter les 7 jours de pureté. Dans le cas contraire, elle se relavera et renouvellera ce processus jusqu’à ce que le témoin soit propre (et ce, tant que le soleil n’est pas couché, sinon le lendemain).
2) La vérification du Hefsek Tahara devra se faire ainsi : La femme devra faire entrer le témoin à l’intérieur du ré’hèm (matrice) en profondeur, dans les trous et les fentes jusqu’à l’endroit où le sexe du mari arrive et en aucun cas il ne suffira de le rentrer et de s’essuyer. Néanmoins, à postériori, si elle n’a pas fait ainsi mais s’est vérifiée quand même dans les fentes et trous, on pourra valider cette Bédika (vérification). Il en sera de même pour une femme qui souffre d’une vérification en profondeur. Il en est évidemment de même pour une jeune mariée vierge qui se vérifie pour la première fois avant le mariage. Une femme qui ne peut pas se vérifier car chaque vérification lui fait voir du sang, devra consulter une autorité rabbinique.
3) Il est bien que la femme mette un pied par terre et l’autre sur une chaise pour qu’elle puisse bien se vérifier. Néanmoins ce n’est pas une obligation d’après la hala’ha.
4) Une femme qui s’est vérifiée pour le Hefsek Tahara et ressort le témoin entaché de sang, pourra se relaver en profondeur et, après s’être essuyée, pourra se vérifier une seconde fois. Si le témoin sort propre, alors on pourra valider son Hefsek Tahara. Elle pourra répéter cette opération jusqu’à ce qu’elle trouve son témoin propre. Cependant, elle devra faire attention de finir sa bédika avant la chkiya. Une femme qui a une plaie ouverte à cet endroit qui l’empêche de faire sa vérification, devra consulter une autorité rabbinique.
5) Une femme qui porte un stérilet (bague insérée dans sa matrice dans un but contraceptif) après autorisation rabbinique fera son Hefsek tahara et comptera les 7 jours de pureté normalement sans tenir compte du stérilet. Elle ne sera pas obligée de le faire extraire. Mais une femme qui utilise des préservatifs pour femme devra l’extraire avant sa vérification. Et même à postériori, si elle a oublié de l’enlever, elle devra l’extraire et recompter depuis le début.
Néanmoins, si elle a oublié de l’enlever et ne s’en est rappelée qu’après l’immersion, elle ne sera pas obligée de se revérifier et de recompter : elle sera pure.
6) La vérification du témoin nécessaire aux différentes vérifications (celles du Hefsek et celles des 7 jours) ne devra se faire qu’à la lumière du jour afin de bien déceler les éventuelles traces de sang. Cependant l’électricité a le même statut que la lumière du jour. Il est donc permis à priori de le vérifier à l’aide d’une lumière électrique. On pourra même valider la vérification à la lumière d’une bougie. Tout ceci est valable lorsque le témoin ressort propre. Néanmoins s’il ressort entaché, il vaut mieux se fier à la lumière du jour car la lumière électrique peut fausser la couleur du témoin.
CHAPITRE VII :
LA MISE EN PLACE DU MO’H DA’HOUK DURANT BEIN HACHMACHOTE
1) Il sera toujours bien d’être strict à priori et de procéder de la manière suivante : Après s’être vérifiée avec un témoin propre avant le coucher du soleil, la femme s’introduira un autre témoin et le laissera durant tout le Bein Hachmachote (période comprise entre le coucher du soleil et la sortie des étoiles). Ainsi, cette procédure enlèvera tous les doutes qui pouvaient subsister. Néanmoins, s’il lui est difficile de garder le mokh pendant tout ce temps là car elle souffre, ou bien car elle craint de voir du sang sortir de la partie extérieure de la matrice à cause du mokh, alors, elle pourra se dispenser du mokh. Il en sera de même pour une mariée vierge qui fait son Hefsek Tahara avant son mariage.
2) Une femme qui met le mokh tout le temps du Bein Hachmachote n’est pas obligée de le rentrer entièrement. Il est bien que le mo’h soit placé quelques minutes avant le coucher du soleil et qu’il y reste jusqu’à la sortie des étoiles.
3) Une femme qui a découvert une tache impure sans aucune sensation (midérabanane) ne sera pas comparée à une femme qui a reçu ses règles. D’après la hala’ha, il lui suffira de bien se vérifier avant le coucher du soleil sans procéder au Mokh Dakhouk.
4) Une femme qui a mis le Mokh Dakhouk ne pourra pas sortir avec dans la rue le chabbat à moins qu’il n’y ait un érouv dans la ville.
CHAPITRE VIII :
LE COMPORTEMENT DE LA FEMME APRES LA BEDIKAT DU HEFSEK TAHARA
1) Après le Hefsek, elle devra mettre des habits vérifiés et propres de toute tache jusqu’à la fin des chiva nékihims (7 jours de pureté). Il en sera de même pour sa culotte et ses draps. Néanmoins, une femme qui est sujette à avoir des taches pendant les 7 jours pourra se permettre à priori de porter des habits de couleur. Il en sera également de même pour les draps car les habits et draps de couleur ne rendent pas une tache impure.
Dans le cas où elle trouverait une tache sans aucune sensation, elle pourra continuer à compter normalement.
2) Une femme qui ne s’est pas changée de culotte pendant les 7 jours et a gardé sa culotte tachée validera quand même les jours comptés.
CHAPITRE IX :
LES VÉRIFICATIONS DES 7 JOURS DE PURETÉ
1) - Tous les jours des 7 jours de pureté, la femme sera obligée de se vérifier et de vérifier ses habits deux fois par jour à priori (une fois le matin et une fois le soir avant le coucher du soleil).
A priori, si la chkiya est passée, elle pourra se vérifier pendant le Bein Hachmachote.
- Si une femme ne s’est vérifiée que le 1 er jour et le 7 ème , elle validera son compte et pourra se tremper. Mais si une femme ne s’est vérifiée ni le 1 er , ni le 7 ème jour, elle devra recommencer à compter. Une femme qui a une plaie ou qui souffre de cette vérification quotidienne pourra se vérifier à priori le 1 er et le dernier jour uniquement ; et s’il lui est difficile de se vérifier ces 2 fois, elle devra consulter une autorité rabbinique.
2) Une femme qui a procédé à la vérification par le mokh dakhouk et le lendemain, a oublié de se vérifier, pourra se baser sur le mo’h à postériori comme première vérification.
3) Une femme qui a vu une tache impure sans sensation (cas midérabanane) devra faire le Hefsek et compter les 7 jours comme une femme après ses règles. Néanmoins, si elle n’a fait que le Hefsek et la vérification du 1 er jour seulement, ou alors a fait le Hefsek et la vérification du 7 ème jour seulement, elle pourra se tremper et ce, bien que dans le même cas après les règles cela soit interdit.
4) Une femme qui ne s’est pas vérifiée après le Hefsek Tahara jusqu’au 8 ème jour devra considérer ce dernier comme le premier et devra rajouter 6 jours.
5) Une femme qui ne s’est pas vérifiée le 1 er jour mais qui s’est vérifiée le 3 ème devra considérer ce dernier comme le 1 er si elle n’a pas fait le mo’h da’houk.
Il en sera de même pour une femme qui ne s’est pas vérifiée le 7 ème jour : elle devra se vérifier le
8 ème .
6) Toutes les conditions que nous avons exposées dans les précédents paragraphes en ce qui
concerne le témoin du Hefsek Tahara sont valables pour les vérifications des 7 jours de pureté.
CHAPITRE X :
LE COMPORTEMENT DE LA FEMME DURANT LES 7 JOURS DE PURETÉ (CHIVA NEKIHIMES)
1) Il est permis à une femme durant les chiva nékihime de laver tout son corps dans un bain d’eau chaude. Et on ne craint pas que l’eau fasse disparaître le sang. Il lui sera même permis de se faire rentrer le jet d’eau en elle.
2) La femme n’a pas besoin de se vérifier en plus des vérifications obligatoires. Néanmoins, en général, plus elle se vérifiera, mieux ce sera. Il lui est cependant interdit de se vérifier quand elle est pure, juste avant les rapports et même après d’ailleurs. Cette interdiction émane de la peur des sages que le mari arrive à douter et à dire que si elle s’est vérifiée de nouveau c’est qu’elle a peut-être ressenti quelque chose.
CHAPITRE XI :
ERREUR DANS LE COMPTE DES CHIVA NEKIHIMES
1) Une femme qui s’est trompée dans le compte des 7 jours de pureté et qui a avancé son mikvé de 1 ou 2 jours devra se retremper à la fin de son vrai compte. Ceci est valable à condition qu’elle n’ait pas eu de rapports avec son mari entre le premier et le second « vrai » bain.
2) Si elle a eu des rapports après la première « mauvaise » immersion, elle devra rajouter encore 4 jours sur ses chiva nékihime et ne pourra se retremper qu’ensuite. (4 jours pour que le sperme ressorte + les jours manquants = 5 jours minimum)
Solution : Afin d’éviter de tenir compte des 4 jours, elle se lavera bien en profondeur pour faire ressortir le sperme et ainsi, elle ne repoussera que du ou des jours manquants.
3) Si la femme s’est trempée le bon jour mais la tévila ne s’est pas avérée cachère (ex : bague gardée…), alors elle se retrempera quand elle voudra mais au plus tôt.
4) Une femme qui a eu un doute sur son compte et ne sait plus quand était le 1 er jour devra repousser d’un jour dans le cas d’une impureté Déoraïta (interdit de la torah), car on est strict sur un doute dont l’interdit émane de la torah. Mais si elle est impure dérabanane (interdit des sages), elle se trempera sans tenir compte du doute.
5) Une femme qui s’est détachée du compte des chiva nékhimes pensant que son mari ne rentrerait pas de voyage ou autre alors que ce dernier est rentré, ou bien suite à une dispute dans le couple alors qu’ils se sont finalement réconciliés, …, devra recompter depuis le début des chiva nékihimes.
6) Une femme qui a vu une tache durant les 7 jours de pureté et la met de côté pour la montrer à un rav 1 ou 2 jours après alors qu’elle était pure, pourra continuer à compter ses chiva nékihimes et le doute ne sera aucunement considéré comme une interruption.
CHAPITRE XII :
LE MOMENT OU LA FEMME PEUT SE TREMPER
1) Interdiction de repousser la tévila Une femme niddah dont le mari est en ville a une mitsvah de se préparer et de se tremper en temps voulu pour ne pas annuler la mitsvah de satisfaire sa femme et de procréer. Il est écrit (érouvin p63) que Yéochouha Bin Noun (Josué) a été puni car il a empêché les hommes de voir leur femme une nuit. Même s’il y a une dispute entre l’homme et la femme, elle n’a pas le droit de le repousser pour le faire souffrir.
Néanmoins, s’il y a des raisons valables (maladie ou bien la femme veut cacher sa tévila des yeux de ses grands enfants et son mari est d’accord), il sera permis de repousser la tévila. Il sera toujours bien de consulter un rav.
2) Tout ceci s’applique lorsque le mari est en ville. Mais s’il n’y est pas et qu’il doit revenir après quelques jours ou semaines, elle n’est pas obligée de se tremper.
3) Les lois de la tévila du vendredi soir (chabbat) :
a) Si l’eau du mikvé est chaude ou tiède Il sera juste de se tremper pendant « Bein Hachmachote » mais si cela n’est pas possible, elle pourra se tremper quand même dans cette eau car elle n’a pas le droit de repousser la tévila.
b) Si le mikvé est froid, elle se trempera sans aucun problème.
c) Ordre de préférence du trempage :
- Vendredi soir après le coucher du soleil dans de l’eau froide, tiède ou chaude,
- Vendredi soir après la sortie des étoiles dans de l’eau tiède,
- Vendredi soir après la sortie des étoiles dans de l’eau chaude.
d) Une femme se trempant avant chabbat (vendredi soir) ou pendant le crépuscule (Bein Hachmachote) devra se laver la tête et se peigner avant chabbat proche de sa tévila. Après la tévila, elle devra faire attention de ne pas s’essorer les cheveux mais de les essuyer avec douceur.
e) Si la tévila tombe vendredi soir qui tombe le 9 av, il sera permis de se tremper le soir même car c’est chabbat normal puisque le jeune est repoussé.
4) Les lois de la tévila du samedi soir: La femme devra faire très attention de ne rien préparer pour la tévila avant la fin de chabbat.
5) Interdiction de se tremper le 7 ème jour alors qu’il fait encore jour. Il faut impérativement attendre le coucher du soleil le soir du 7 ème jour des chiva nékihimes pour pouvoir se tremper car au coucher du soleil, on sera déjà dans le 8 ème jour. Elle n’aura pas le droit de se rapprocher de son mari de quelque manière que ce soit avant la nuit tombée. Il serait d’ailleurs mieux qu’elle se trempe à partir de ce moment. Il n’y aura pas de différence dans ce cas entre une femme impure d’une tache déoraïta et une autre impure d’une tache dérabanane. Il en est de même pour une femme qui a perdu son sang de virginité.
Si une femme s’est quand même trempée avant le coucher du soleil alors que c’est interdit, elle ne sera pas obligée de se tremper une 2nde fois.
166) La nouvelle mariée : Une mariée qui se trempe la veille de son mariage pourra le faire le 7 ème jour en journée.
7) Cas de force majeure qui permettent à la femme de se tremper le 7 ème jour en journée : Si une femme ne peut se tremper après le coucher du soleil et qu’elle sait qu’elle ne pourra se tremper ni le soir du 8 ème , ni celui du 9 ème , alors elle pourra se tremper la journée du 7 ème jour à condition que ce soit proche du coucher du soleil en faisant très attention de ne pas rentrer chez elle avant la sortie des étoiles car elle n’aura en aucun cas le droit de se rapprocher de son mari avant ce moment là.
8) Cas de force majeure qui permettent à la femme de se tremper le 8 ème jour en journée : Les différents cas de force majeurs sont : maladie, brigands, voleurs, pilleurs, temps froid, mikvé éloigné, nuit tardive, ou bien une femme qui veut cacher des yeux curieux son mikvé. Pour ces différents cas, la femme pourra se tremper le 8 ème jour même dans l’après midi. Attention : Mis à part les cas de force majeure, il est interdit de se tremper le 8 ème et le 9 ème jour en journée pour que nos filles ne prennent pas de mauvaises habitudes et en arrivent à setremper le 7 ème jour en journée.
9) Une femme qui s’est trempée et s’aperçoit après 2 ou 3 jours que son mikvé n’était pas cacher, ne devra se retremper à priori que la nuit.
10)Une femme qui s’est trempée le 8 ème jour dans la journée dans un des cas le permettant n’aura pas le droit d’avoir des rapports avec son mari avant la nuit tombée. Néanmoins, ils pourront se rapprocher, s’enlacer, ou se transmettre des objets. Il serait cependant bon qu’elle rentre chez elle après la nuit. Mais une femme qui s’est trempée le 7 ème jour en journée alors que c’est interdit et est rentrée chez elle, n’aura pas le droit de se rapprocher de son mari de quelque manière que ce soit avant la nuit tombée.
CHAPITRE XIII :
IMMERSION, BERAKHA, ET COMPORTEMENT APRÈS LA TEVILA
1) Les cas d’immersion : Une femme niddah ne pourra se purifier qu’après s’être trempée dans un mikvé cacher. Il en sera de même pour une femme qui vient d’accoucher. Même si des années se sont écoulées depuis la dernière fois qu’elle était niddah. Une personne qui a des rapports avec une femme niddah sera ‘hayav karet sur chaque rapport. La femme encourt également la même punition. Et même si elle s’est lavée dans un bain ou sous une douche et a versé sur elle toutes les eaux du monde, elle gardera son statut de niddah.
2) La bénédiction de la tévila : La bénédiction devra se faire avant la tévila. Elle devra faire la bénédiction avec son peignoir à l’extérieur de la salle où se trouve le mikvé (juste à l’extérieur dans le petit couloir), puis se déshabillera et rentrera dans le mikvé sans qu’il y ait eu interruption. C’est ainsi la coutume des séfaradims d’après Maran l’auteur du choulkhan Aroukh.
Les ashkénazims, eux, font la berakha dans le mikvé. Cependant, si l’eau du mikvé est chaude, ils devront comme nous faire la béra’ha à l’extérieur. Voici la bénédiction à dire :
« BAROUKH ATA ADO – NAÏ ELO – HENOU MELEKH HAOLAM ACHER KIDECHANOU BEMITSVOTAV VETSIVANOU AL HATEVILA ».
On ne dit pas la bénédiction de « chéhékhéyanou » sur la première tévila.
Rappel 1 : Une femme qui a vu une tache impure sans sensation devra se tremper avec Berakha bien qu’elle ne soit impure que dérabanane. En effet, comme il y a un doute sur la provenance du sang (matrice ou non), nos sages ont décrété qu’elle devra se tremper.
Rappel 2 : Une mariée qui a eu son premier rapport de Mitsvah, qu’elle ait vu ou non le sang de virginité, devra faire la Berakha avant de se tremper.
3) Le comportement de la femme après la tévila : Une femme qui s’est trempée devra s’efforcer de rencontrer sa copine et de la toucher. En effet elle ne doit pas avoir comme premier contact juste après sa tévila un animal, un goy, ou un juif qui ne lit pas le chéma. Et si jamais elle a eu son premier contact juste après sa tévila avec une de ces personnes, alors elle devra se retremper sans Berakha. La femme a le droit de se redoucher juste après sa tévila.
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